La Contrefaçon (3 Trimestre 2012)

Publié le par acssb-cvbv.over-blog.com

LA CONTREFAÇON.

8. La copie illégale de disques, jeux et films.    

La copie illégale des films, jeux et disques s’appelle de la piraterie. Seul le producteur de l’œuvre a le droit de copier, de vendre ou de diffuser celle-ci. Réaliser une copie illégale est donc une violation des droits d’auteur.

Pays de production.

La chine, Taiwan, le Japon, Panama, Singapour et  l’Europe de l’Est.                    

Méthodes utilisées.

- Pour les films : le camcording est l’enregistrement illégal d’un film dans une salle de cinéma. Bien que le résultat soit souvent médiocre, c’est une méthode qui a beaucoup de succès pour la diffusion via Internet.

- Pour les disques : les bootlegs sont des enregistrements illégaux de concerts publics. Ils sont illégaux car ils sont réalisés sans l’autorisation des ayants-droits. Bien entendu, il est aussi possible de réaliser une copie pirate avec un simple graveur de cd/dvd.

- Pour les jeux : les consoles sont équipées d’un système n’autorisant l’utilisation que des versions officielles des jeux vendus. Pour pouvoir faire tourner une version copiée, il faut équiper la console d’une puce qui neutralise ce système. La vente de ce type de matériel est interdite par la loi.

Dangers, conséquences.

- Le son et l’image sont de moins bonne qualité.

- Les dommages économiques causés au producteur peuvent entraîner des pertes d’emploi.

- Les puces autorisant la diffusion de copies pirates peuvent endommager la console.

- Pour les consommateurs, le risque d’être poursuivi en justice pour recel et piraterie est réel.

Petits conseils.

N’achetez pas ces produits  à des revendeurs inhabituels ! Un film récent, encore dans son emballage et qui ne coûte que 5 euros ne peut pas être un original.

Il y a un code SID (Source Identification) sur chaque disque vendu officiellement.

De nombreuses firmes utilisent en outre un hologramme pour garantir l’authenticité.

L’absence ou la médiocre qualité  du livret qui accompagne l’emballage indique souvent qu’il s’agit d’une contrefaçon.

La lutte s’accentue.

En 2009, la police et la douane ont saisi 381.000 copies illégales de films, jeux et disques. C’est une augmentation de 13 % par rapport à 2008. La police a également fermé 8 laboratoires clandestins dans lesquels ces types de produits étaient fabriqués en grande quantité, pour être vendus sur les marchés ou dans les cafés bruxellois. Il faut ajouter encore 1,2 millions de liens vers des « commerces illégaux » que la Fédération Belge de la lutte contre la piraterie (BAF) a fait retirer d’Internet. Un chiffre deux fois plus élevé qu’en 2008. À la fin de 2009, police et douane eurent fort à faire avec l’invasion de colis postaux de l’étranger contenant des coffrets cd illégaux de l’œuvre de Michael Jackson.

Il est désormais possible de protéger les disques et les films contre la copie illégale en utilisant la même technique qui permet d’insérer un motif en filigrane dans une matière plastique lors de sa fabrication : C’est alors une image hologramme qui est introduite, par le biais d’un rayon laser.

A SUIVRE : La contrefaçon des biens de consommation.

C.S.

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